Université d'ottawa

L'École littéraire de Montréal

«“L’heure n’a-t-elle pas sonné où il faudrait tenter un ralliement des intelligences, des bonnes volontés, de les grouper solidement et de leur imposer la tâche—en dépit des défaitistes et des éteigneurs d’étoiles—de travailler à sauver notre langue française du marasme où elle [est] malheureusement plongée?”. Tels furent à peu près les propos que se tinrent jusqu’à une heure fort avancée d’une nuit de novembre, en l’année 1895, Jean Charbonneau et Paul de Martigny animés de cette foi ardente qui pousse les conquistadors à conquérir des mondes nouveaux, sans s’inquiéter des tempêtes futures. De cet entretien était née l’École littéraire de Montréal. » (Jean Charbonneau, Les origines de l’École littéraire de Montréal : En marge des souvenirs, Fonds École littéraire de Montréal, C1, 1, 1. L’École littéraire de Montréal (à laquelle appartenait notamment Émile Nelligan) a été dissoute en 1935, mais son influence a été considérable sur toute la littérature canadienne-française de la première moitié du XXe siècle.


Albert Ferland, poète et dessinateur, Montréal, 12 août 1919. Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Albert-Ferland (P5), Ph5-7.

Albert Ferland, poète et dessinateur, Montréal, 1922. Photo : Albert Dumas, Montréal. Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Albert-Ferland (P5), Ph5-8.

Poème intitulé La Lutte des arbres par Albert Ferland, juin 1914. Albert Ferland était renommé pour sa passion de la nature qui a inspiré un grand nombre de ses poèmes. Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Albert-Ferland (P5), P5/8/8.

Page titre d'un recueil de poèmes avec dessin à l'encre exécuté par Albert Ferland, poète et dessinateur, vers 1910. Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Albert-Ferland (P5), P5/11/1.

Albert Laberge,  écrivain et journaliste, vers 1930. Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Albert-Laberge (P6), Ph6-1.

Souvenir à mon ami Laberge, Alfred Laliberté, sculpteur. Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Albert-Laberge (P6), Ph6-20.

Portrait d’Albert Laberge, par Émile Vézina, peintre et caricaturiste, vers 1920. Fusain avec cadre, 60 x 44,5 cm.  Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Albert-Laberge (P6), M6-01.

Extrait d’un poème de Germain Beaulieu de l’Album souvenir de l’École littéraire de Montréal, offert à Louis-Joseph-Béliveau pour son mariage, septembre 1897. Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Louis-Joseph-Béliveau (P254), P254-1p2.

Extrait d’un poème de Germain Beaulieu de l’Album souvenir de l’École littéraire de Montréal, offert à Louis-Joseph-Béliveau pour son mariage, septembre 1897. Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Louis-Joseph-Béliveau[/b] (P254), P254-1p3.

Émile Nelligan, au début de 1899. Photographie dédicacée par Charles Gill et offerte à Albert Lozeau : « À mon ami Albert Lozeau, ce portrait du grand Nelligan. Tous trois, nous avons adoré la Poésie ; nous l’avons adorée, puisqu’elle est divine. Est-ce pour cela que nos trois noms se rencontrent ici, ou bien est-ce parce que le malheur nous a frappés tous trois ? ». Photo : Laprés & Lavergne. Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Paul-Wyczynski (P19), Ph29-23/1.

Extrait du poème Pauvre enfance d’Émile Nelligan, Album souvenir de l’École Littéraire de Montréal offert à Louis-Joseph-Béliveau à l’occasion de son mariage, septembre 1897. Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Louis-Joseph-Béliveau (P254) P254-1p1.

Charles Gill à l’âge de vingt-trois ans, 1893. Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Charles-Gill (P192), Ph42-1.recto

Sensible au courant qui, dans les années 1890, condamne l’esclavagisme et les exactions coloniales, Charles Gill inscrit, avec les couleurs de la France, à l’endos de la photographie, l’extrait, souvent cité dans ce contexte, de Ruy Blas de Victor Hugo : « [Covadenga] Donnez-moi l’arsenic, je vous cède les nègres ! [Ruy Blas] Bon appétit messieurs ! O ministres intègres ! […] », Paris, 1893. Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Charles-Gill (P192), Ph42-1.verso.

Charles Gill, peintre, auteur et membre de l’École littéraire de Montréal, jouant aux échecs, 1908.  Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Charles-Gill (P192) Ph42-9.

Certificat d’attestation du secrétaire perpétuel de l’Académie française, qui certifie la réception et l’inscription du premier recueil de poésie « Les blessures» de Jean Charbonneau au concours Archon-Despérouses pour l’année 1913, Paris, le 29 mars 1913, 1 p. Université d’Ottawa, Fonds Jean-Charbonneau (P2), P2/8/1.

Jean Charbonneau, écrivain, traducteur et membre fondateur de l’École littéraire de Montréal, donnant une entrevue à son ami Paul de Martigny, vers 1930. Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Albert-Laberge (P6), Ph6-4.