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  LA PRÉSENCE FRANÇAISE EN ONTARIO : 1610, PASSEPORT POUR 2010  
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OCCUPATION DU TERRITOIRE

L’exploration des Pays d’en haut

 

 

 

 

Les excursions apostoliques

Les missionnaires, transportant la croix chrétienne jusqu'au coeur des vastes étendues des Pays d'en haut, continuent leur ouvre après la Conquête. Mais l'Angleterre refusant aux Jésuites l'accès au pays, les missions déclinent au fur et à mesure que disparaissent les missionnaires venus sous le Régime français. Elles reprennent vie dans les années 1840, alors que les Jésuites regagnent leur place dans la colonie et que les Oblats y font leur entrée. De leurs bases d'opérations établies à Wikwemikong, sur la pointe est de l'île Manitoulin, à Sault-Sainte-Marie et à Fort-William (Thunder Bay), les Jésuites parcourent les territoires situés au Nord et au Nord-Ouest du lac Supérieur, du lac Nipissing au Grand-Portage. De leur côté, les Oblats remontent la rivière des Outaouais jusqu'à sa source, évangélisant les Autochtones des basses terres de la baie James. Le père Nicolas Laverlochère (1811-1884), arrivé de France en 1843, est le premier missionnaire oblat à remonter l'Outaouais. À cette époque, les Oblats sont missionnaires itinérants. Ils partent de Montréal à la fonte des glaces. À partir d'Ottawa, ils voyagent dans les canots de la Compagnie de la Baie d'Hudson et parcourent environ 1 500 milles avant de redescendre vers Montréal à l'automne. Le père Laverlochère s'aventure jusqu'à Moose Factory en 1847 et jusqu'à Albany en 1848. On lui doit de très beaux documents témoignant de son engagement religieux auprès des tribus algonquines : dictionnaires algonguin-français et français-algonquin, grammaire algonquine, sermons et prières en langue algonquine. Le père Joseph-Étienne Guinard (1864-1965), qui ouvre dans les mêmes régions que le père Laverlochère quelques 40 ans après ce dernier, nous a laissé un beau témoignage sur l'excursion apostolique, une forme d'exploration qui n'a pas beaucoup changé depuis le XVIIe siècle. Le trajet de Ville-Marie à Albany, des rives du lac Temiscamingue à la baie James, est déjà toute une expédition. Mais le missionnaire s'aventure même jusqu'à la rivière Winisk et fait d'autres excursions du côté des rivières Attawapiskat et Abitibi.

Le régime britannique : 1763-1867

 
   
                 
       
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Dernières modifications : 2003.11.01

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Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF), 2003