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L'occupation d'un vaste territoire Les missions, les postes Les premières tentatives :
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Le destin tragique de Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons Les missionnaires se regroupent à Sainte-Marie et, de là, se rendent en divers endroits du Sud-Ouest de l'actuel Ontario pour exercer leurs fonctions. Sainte-Marie constitue le premier établissement digne de ce nom fondé par des Blancs en sol ontarien. Graduellement, au cours des dix années qui suivent (1639-1649), on y construit un véritable petit village comprenant des bâtiments d'habitation, un hôpital, un cimetière, des palissades et trois bastions. Il s'agit d'un véritable fort, pourvu de canons. En 1640, l'établissement abrite trente Français, dont treize missionnaires et un bon nombre de donnés (ouvriers qui s'engagent au service des jésuites en échange du logement et de la nourriture) et d'engagés (ouvriers rémunérés). Mais les jours de ce premier établissement français sont comptés. Au cours de ces années troublées, les Iroquois s'emparent par la force de la Huronie (partie ouest de la péninsule ontarienne). Ce conflit, qui atteint son apogée en 1648-49, se solde par la destruction des établissements, le massacre des populations et celui de plusieurs pères jésuites. Cet épisode tristement glorieux de l'histoire de la présence française en Ontario a refait surface au XXe siècle, avec la canonisation des missionnaires martyrisés, la commémoration des événements ayant marqué l'aventure missionnaire en Huronie et la reconstitution de Sainte-Marie-au-pays-des-hurons. |
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