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Les premiers romans franco-ontariens paraissent dans les années 1860 et 1870. Mais Le Cadet de la Verendrye, ou le Trésor des montagnes de roches (1897) de Régis Roy est la première ouvre romanesque publiée par un Franco-Ontarien né en Ontario. Par la suite, quelques romans de styles assez divers sont publiés chaque année. Durant les années du « Règlement 17 » (1912-1927), qui vise à empêcher l'enseignement en français dans les écoles, la littérature franco-ontarienne devient une littérature de combat. Elle incite les Franco-Ontariens à se mobiliser pour la défense de leurs droits. Le roman le plus populaire à cette époque est L'Appel de la race (1922) de Alioné de Lestres, nom de plume de Lionel Groulx (1878-1967). Ce roman dépeint le dilemme auquel font face les Franco-Ontariens durant cette période, soit celui de choisir entre l'intérêt particulier et le bien commun, ou l'intérêt de « la patrie ». À la littérature de combat s'ajoute, par la suite, le roman de la nature : Les Engagés du Grand Portage (1938) de Léo-Paul Desrosiers, Le Flambeau sacré (1944) de Mariline (pseudonyme d'Aline Séguin, 1898-199?) et La Vengeance de l'Orignal (1980) de Doric Germain, considéré comme le grand « bestseller » franco-ontarien. Parmi les autres catégories romanesques, on retrouve des romans psychologiques, comme L'Incubation de Gérard Bessette, paru en 1965, et des romans historiques, dont les trois tomes de la série Chroniques du Nouvel-Ontario d'Hélène Brodeur. Hélène Brodeur mène d'abord des entrevues et fait de la recherche historique avant d'entamer la rédaction de ses Chroniques : La Quête d'Alexandre (1981), Entre l'aube et le jour (1983) et les Routes Incertaines (1986). | ||||||
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