Le
mouvement coopératif
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, la
population francophone du territoire ontarien se concentre dans la région
d'Ottawa et dans l'Est. C'est aussi dans ces régions que naissent les premières
institutions coopératives : l'Union Saint-Joseph d'Ottawa (Union du Canada)
en 1863 et les premières caisses populaires, entre 1910 et 1920. La construction
des infrastructures de transport, comme les canaux et le chemin de fer, et le
développement des industries forestière et minière entraînent
ensuite l'établissement de francophones dans la région du Niagara
(Welland) et dans le Nord de l'Ontario (North Bay et Sudbury, puis Timmins). Le
mouvement coopératif gagne alors ces régions et devient un élément
essentiel de la vie économique des Franco-Ontariens. Les francophones étant
minoritaires et répartis sur un grand territoire, la coopération
leur apparaît donc comme un outil nécessaire à leur développement
économique.
Dans les années 1940 et 1950, l'ensemble des organisations franco-ontariennes
est unie dans une véritable concertation orientée vers la promotion
des principes coopératifs : caisses populaires, coopératives agricoles,
coopératives de production et de consommation. Si cette concertation favorise
l'unification du mouvement, les particularités régionales et la
faiblesse des effectifs franco-ontariens répartis sur un vaste territoire,
de même que la situation socio-économique plutôt précaire
de cette population posent par contre de grands défis au coopératisme
en Ontario français. La
mutuelle d'assurance Union Saint-Joseph La
coopérative d'épargne et de crédit
Des caisses populaires
ontarienne
L'expérience du regroupement
Le
mouvement coopératif dans toute sa diversité Les
coopératives agricoles dans l'ensemble du mouvement coopératif franco-ontarien
Les organisations parapluie du mouvement coopératif
franco-ontarien 
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