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La Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises (FNFCF)
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En août 1914, la Première Guerre mondiale vient d'éclater et l'épouse du gouverneur général, la duchesse de Connaught, lance un appel à la nation canadienne en vue de venir en aide aux victimes du conflit. Almanda Walker-Marchand réunit autour d'elles des femmes de l'élite canadienne-française d'Ottawa et organise les premières activités de l'Association des dames canadiennes-françaises (ADCF). Cette association coordonne les efforts des femmes en vue d'apporter des secours aux soldats, ainsi qu'aux victimes des combats. Des activités bénéfices sont organisées, on confectionne des layettes pour les mères d'Europe et on envoie des dons substantiels aux fonds de secours des pays attaqués par l'Allemagne. Pendant cette période troublée, de grands malheurs frappent aussi le pays et font de nombreuses victimes : grand incendie dans le nord de l'Ontario (1916) et « l'explosion d'Halifax » (1917). En ces occasions, le réseau de bénévoles des dames canadiennes-françaises organise aussi des secours d'urgence. À la même époque, dans la foulée de l'opposition au fameux Règlement 17 (interdiction d'utiliser la langue française comme langue d'enseignement dans les écoles en Ontario), une crise d'un autre ordre secoue les milieux franco-ontariens. Les dames canadiennes-française sont encore là. Elles montent la garde aux portes des écoles pour en empêcher la fermeture et fournissent des fonds pour en assurer le chauffage. L'ouvre de guerre reprend en 1939 lorsque débute la Seconde Guerre mondiale. L'ADCF, devenu la Fédération des femmes canadiennes-françaises (FFCF), expédie des dons aux soldats canadiens, mais recueille aussi des fonds pour l'achat d'une ambulance légère destinée à porter secours aux soldats canadiens en Angleterre; ce véhicule porte l'effigie de la FFCF.
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