La Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises (FNFCF)
Dans les années 1960, un vent de changement souffle quant au rôle des femmes dans la société. L'empreinte du clergé pèse encore bien lourd dans l'esprit qui anime un mouvement comme la Fédération des femmes canadiennes-françaises (FFCF). Ainsi, on ne remarque pas de grand changement dans les objectifs de l'organisation qui demeurent d'assister la femme dans son ouvre de mère de famille, d'éducatrice, de gardienne de la foi catholique, de la langue et des traditions françaises, principalement par des ouvres de bienfaisance. S'il faut attendre le début des années 1990 pour que la formulation des buts et objectifs changent substantiellement, c'est clairement dans les années 1970 que le mouvement commence à prendre une nouvelle direction. De nouveaux moyens sont aussi donnés à la FFCF, avec l'obtention de subventions qui lui permettent d'établir pour la première fois un secrétariat permanent. Sans se classer parmi les mouvements dits féministes, la FFCF prend alors une direction nettement plus politique et s'affirme de plus en plus comme une organisation de défense des droits politiques, sociaux et économiques des femmes francophones vivant en milieu minoritaire au Canada, peu importe leur religion ou leur origine. Des mémoires sont déposés et des colloques sont organisés. Dans les années 1980 et 1990, la FFCF, puis la Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises (FNFCF), sont à l'origine de nombreuses publications, qui sont autant d'outils mis à la disposition des femmes francophones qui désirent améliorer leur condition. L'organisation publie aussi des périodiques, à commencer par Femme d'action
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modifications : 2003.02.15
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Université d'Ottawa.
Centre de recherche en civilisation canadienne-française
(CRCCF), 2003