Drapeaux canadien-français et franco-ontarien  
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 LA PRÉSENCE FRANÇAISE EN ONTARIO : 1610, PASSEPORT POUR 2010 
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LA VIE EN SOCIÉTÉ

 

 

 

Le milieu associatif

De quelques milliers de personnes en 1821, la population franco-ontarienne passe à plus de 200 000 en 1910. Au recensement de 1911, les Franco-Ontariens représentent 8 % de la population ontarienne. Ils se concentrent dans l'extrême Est, l'extrême Sud-Ouest et le Nord-Est. La fondation de l'Association canadienne-française d'éducation d'Ontario (ACFEO) en 1910 illustre la vitalité de la communauté franco-ontarienne. Mais la force de cette communauté est indissociable des multiples luttes qu'elle doit mener pour la reconnaissance de ses droits, notamment en éducation. Depuis le milieu du XIXe siècle, avec les premières sociétés Saint-Jean-Baptiste, et surtout au XXe siècle, la communauté franco-ontarienne s'organise pour défendre ses droits et regroupe ses forces au sein de diverses associations. L'expansion d'Ottawa sert de point d'appui à la communauté franco-ontarienne. Centre religieux et politique, Ottawa est devenue capitale nationale mais demeure aussi pendant longtemps la capitale culturelle de l'Ontario français. Ce n'est donc pas un hasard si cette ville constitue le berceau de l'ensemble des grandes organisations franco-ontariennes. Les femmes, comme les hommes, ressentent le besoin de se regrouper et de participer à l'affirmation de l'identité franco-ontarienne. Malgré un milieu associatif déjà dynamique dans les années 1920, l'impatience gagne les élites franco-ontariennes devant la lenteur du gouvernement de cette province à reconnaître leurs droits. Cette impatience conduit en 1926 à la fondation de l'Ordre de Jacques Cartier (OJC), société secrète qui vise à accroître l'efficacité des luttes pour la reconnaissance des droits des Canadiens français en agissant dans l'ombre. Les forces de l'OJC se déploient dans l'ensemble de la société franco-ontarienne et donnent une impulsion importante au milieu associatif. Certains organismes, dont la Société Richelieu, doivent leur existence à l'intervention directe des forces de l'OJC. À la fin des années 1940, on s'inquiète sérieusement du phénomène de l'assimilation chez les jeunes. L'ACFEO décide de fonder l'Association de la jeunesse franco-ontarienne, la première organisation de jeunes en Ontario français. Le dynamisme de la jeunesse franco-ontarienne, dans les années 1960 et 1970, fait naître un autre mouvement, l'Assemblée provinciale des mouvements de jeunes de l'Ontario français (APMJOF) avec qui l'AJFO est appelée à composer, puis à fusionner.

Les associations féminines
La Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises (FNFCF)
L'Union culturelle des Franco-Ontariennes (UCFO)

Les mouvements de jeunes
L'Association de la jeunesse franco-ontarienne (AJFO)
L'Assemblée provinciale des mouvements de jeunes de l'Ontario français (APMJOF)
Direction-Jeunesse
La Fédération des élèves du secondaire franco-ontarien (FESFO)

Les associations politiques et sociales
La Société Saint-Jean-Baptiste de l'Ontario
L'Ordre de Jacques Cartier (OJC)
Le Richelieu international et les clubs Richelieu

La vie en société

 

  
         
    
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Dernières modifications : 2003.03.31

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Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF), 2003