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Les
associations politiques et
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L'Ordre de Jacques Cartier (OJC) Un groupe de fonctionnaires fédéraux francophones, réunis autour d'un ecclésiastique d'Ottawa, fondent à Ottawa en 1926 l'Ordre de Jacques Cartier (OJC), connu également sous le nom de « La Patente ». Ces hommes sont très préoccupés par le sort de leur groupe ethnique. Ils sont convaincus que s'ils n'agissent pas rapidement, les francophones catholiques seront de plus en plus tenus à l'écart des lieux de pouvoir et, par le fait même, assimilés. Ils décident donc de fonder une société secrète qui agira dans l'ombre pour forcer la société canadienne à reconnaître la communauté francophone et à lui faire une place. L'OJC prend naissance dans la capitale canadienne et étend rapidement son influence aux quatre régions canadiennes où se regroupent les francophones : en Ontario, au Québec, en Acadie et dans l'Ouest. « La Patente » tente d'exercer son influence en infiltrant les organisations francophones. Sa progression est constante jusque vers 1960. Par la suite, les dissensions profondes entre sa direction, exercée exclusivement d'Ottawa, et l'aile québécoise de l'organisation deviennent insoutenables et provoquent sa dissolution. L'histoire de l'OJC est liée à deux visions du « Canada français » qui se dessinent, s'affrontent, puis se dissocient : celle d'une communauté francophone solidaire répartie sur l'ensemble du territoire canadien, voire même jusqu'en Nouvelle-Angleterre, et celle d'une communauté francophone possédant son propre État (le Québec), dont la force suffit à promouvoir les intérêts des francophones hors Québec.
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