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  LA PRÉSENCE FRANÇAISE EN ONTARIO : 1610, PASSEPORT POUR 2010  
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L'ÉDUCATION

Les revendications et les luttes scolaires

   Les luttes pour les écoles
   secondaires de langue française

 

 

 

 

 

Penetanguishene (Ontario)

Située sur la rive sud-est de la baie Géorgienne, la région de Penetanguishene compte, à la fin des années 1970, une population d'environ 6,000 habitants. Plus de 80 % de cette population est d'origine francophone, mais seulement 40 % utilisent le français comme langue première. Le développement de l'enseignement secondaire de langue française dans la région de Penetanguishene est difficile. La région possède pourtant des écoles élémentaires de langue française à Penetanguishene, Lafontaine et Perkinsfield. De 1943 à 1965, il existe une école secondaire publique de continuation à Lafontaine où tous les élèves sont francophones. Avec la fermeture de cette école, l'école secondaire de Penetanguishene offre, à partir de 1965-66, le cours de français avancé pour les élèves francophones. À partir de 1967, l'école secondaire de Penetanguishene devient une institution bilingue mais à caractère anglophone. Elle n'offre pas de programme d'études complet en français. En 1969, un Comité consultatif de langue française (CCLF) est créé au sein du Conseil scolaire de Simcoe. La situation des élèves francophones à l'école secondaire est difficile. Seule une minorité d'élèves francophones s'inscrivent dans les cours de langue française à partir de la 11e année. Les autres élèves décrochent ou s'inscrivent dans les cours de langue anglaise.

En novembre 1976, Denise Jaiko, élève de l'école secondaire de Penetanguishene, dénonce l'assimilation qui se produit à son école. Dans une lettre contenant 24 propositions, elle demande au Conseil scolaire de Simcoe de prendre des mesures pour améliorer le sort des élèves francophones. De son côté, le CCLF appuie sans réserve la démarche de Jaiko et va plus loin en demandant la construction d'une nouvelle école distincte de langue française. Le Conseil scolaire répond à ces demandes en mettant sur pied un comité interne et un comité externe pour évaluer les besoins de sa clientèle scolaire. Le comité interne, après avoir sondé l'opinion publique, recommande, en 1977, la construction d'un pavillon français joint à l'école secondaire de Penetanguishene. Le comité externe, dont le mandat est de valider le rapport du comité interne, propose la construction d'une école distincte. Cependant, le Conseil scolaire reste immobile. En 1978, le CSLF fait une étude et propose d'établir l'école secondaire sur le site de l'école publique en rénovant l'annexe Sainte-Croix de l'école Saint-Joseph. Le Conseil scolaire refuse à nouveau la proposition d'établir une école secondaire française. C'est le début de la crise. En 1979, les francophones de Penetanguishene, soutenus par la communauté franco-ontarienne, vont ouvrir une école de la résistance.

L'école de la résistance

Les luttes pour les écoles secondaires de langue française

 
   
                 
       
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Dernières modifications : 2004.03.01

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Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF), 2004