Jetons un regard rétrospectif sur l'événement de 1947. Il s'agissait alors de souligner le centenaire de la création du diocèse de Bytown – devenu Ottawa. Rappelons le nom d'un archevêque en poste ici depuis 1939 : M^gr Alexandre Vachon, ancien recteur de l'Université Laval de Québec. Universitaire rompu aux disciplines des sciences physiques, il s'était vite imposé comme un leader exceptionnel à Ottawa durant les années de la Seconde Guerre mondiale.

M^gr Vachon devant la maquette du reposoir érigé au parc Lansdowne

Il avait de grandes visées, quant à l'avenir de la communauté catholique, au lendemain des années sombres. Il souhaitait créer un vibrant climat de fête et inscrire son diocèse sur la carte du pays et du monde

Procession mariale au bord du canal Rideau

Reposoir du Parc Lansdowne

Il voulait aussi participer à cet élan de piété mariale internationale qui allait mener à la proclamation du dogme de l'Assomption de Marie par Pie XII, lors de l'Année sainte de 1950.

Foule devant le reposoir du Parc Lansdown

D'ailleurs, la couverture du Congrès marial de 1947 par Radio-Canada rappelle aussi le souvenir des Fêtes mariales de Bytown en 1855. Avec le recul des années, nous sommes en mesure de mieux situer le contexte social et politique dans lequel se sont déroulées les célébrations de 1947 à Ottawa.

Les Fêtes mariales de 1855 à Ottawa. Causerie préparée pour la publicité radiophonique du Congrès marial d’Ottawa